Photopgraphie : Sylvain Bluntz©

Patrick Fournier

Graveur, peintre et sculpteur

vu par sa fille, Sophie
Né en août 1944, il se forme à Paris à l'École supérieure des Beaux-Arts en section "Architecture". De cette formation, il garde une rigueur et un amour du dessin. Mais aussi, une attention particulière pour la profondeur et la perspective.

Il découvre la gravure, dont l'exigence et la lenteur de processus le séduisent. La gravure, c'est le support, par excellence, où tout doit être pensé avant d'être réalisé.

Parce qu'il est graveur et dessinateur, son œuvre est empreinte de réflexion et d'exigence ; parce qu'il est normand de cœur, on y trouve des cabines et des mers mal-aimées ; et parce qu'il est attiré par la spiritualité et la foi, il nous donne les clefs d'un monde de silence... le sien.
Voir la video "souvenir d'exposition"

Peinture sur toile - Huile - pinceau
Dès ses premières peintures, à 20 ans à peine, on peut déjà voir son goût pour le paysage, la composition, la perspective et l'espace. Un regard porté sur les choses qui ne se démentira jamais, à travers  toutes ses toiles réalisées depuis plus de 50 ans.
Il porte son attention vers le silence et pour le traduire, il tente toujours d'alléger les moyens pour y parvenir. 
Moins de couleurs, moins de matières, moins de dessin pour trouver l'émotion nue. 
Voir les tableaux

Gravures taille douce, l'eau-forte, aquatinte, Burin
L'amour du noir et blanc et du blanc au noir

Dans ses premières gravures, Patrick Fournier utilise tout le savoir faire acquis pendant ses études d'architecture : le dessin, la mise en page et la perspective. Puis au fur et à mesure de ses réalisations il se dirige vers l'abstraction qui répond à son travail de peintre.

Ce qui compte c'est l'espace "inutile" c'est la contre forme. Et la gravure lui permet d'explorer ce blanc qui n'existe que parce qu'il y a le noir.

Du fil de fer, du plâtre, du papier et de l'eau 
une économie de moyen pour trouver l'essentiel, le plus petit dénominateur commun du sentiment de légèreté.

Ces personnages tellement légers semblent se mouvoir. L'artiste leur donne des positions bancales : le corps tombant vers l'arrière, le visage vers le ciel ou le corps vers l'avant, en position de marche, prêt à quitter le sol. Ces figures sont en mouvement ou en prière.

C'est avec cette même attention au mouvement et à la légèreté
qu'il réalise des acrobates ou des oiseaux traités sous forme de mobiles qui nous oblige à regarder vers le ciel.

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